Madagascar
Terre de contrastes
di Damien TOMASI
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Informazioni sul libro
Sans doute est-ce un mélange de curiosité et d’opportunité qui m’a poussé à partir pour cette destination ? A moins que ce soit plus cette nécessité absolue pour moi d’être « dérangé » et d’accéder à des cultures qui remettent en question mes fondamentaux.
Aucun programme, sans idée, sans a priori.
C’est une rencontre lors d’un mariage qui lance réellement les prémices d’une organisation et encore… je me laisse aller à la découverte à bord d’un mini-bus voguant de lieu en lieu en compagnie de mes guides de fortune.
Mes acolytes m’ont fait découvrir leur « île continent » de la meilleures des manières qui soit, éloigné de tout amas de touristes. En effet, je ne goûte bien toute la beauté d’un paysage ni la sève d’une situation qu’en égoïste, et cette subtile félicité s’effarouche des phrases toutes faites, des enthousiasmes factices et des extases clichées.
Ce pays est un joyau brut. Il recèle en son sein une diversité infinie de paysages, d’animaux et de végétaux uniques au monde. Les lémuriens, étranges cousins aux mains douces comme celles d’un nouveau-né mais fortes comme celles d’un forgeron ainsi que les baobabs fières comme des hommes et massifs comme des collines en sont les plus illustres représentants.
M’enfonçant dans les terres, je rencontre les différentes ethnies sur cette île qui en recouvre une petite vingtaine. J’y découvre un peuple ouvert, simple et emplie d’humilité, où se mêlent magie des morts et dignité des vivants. Mais un peuple qui demeure démuni ; et c’est loin de la capitale que la pauvreté est la plus cruelle. Pourtant, les malgaches gardent dans leur regard cette lueur de joie des gens qui n’ont rien.
Informazioni sull'autore
Né en 1981, fils de musicien, l’art du son fait partie intégrante de sa vie. Les techniques du dessin et de la peinture lui sont enseignées dès son plus jeune âge et c’est dans cet art qu’il extériorise très tôt sa sensibilité artistique. A 15 ans, Damien Tomasi prend ses premiers clichés, il s’évertue dès le début à une recherche du beau et de l’original dans chaque sujet soumis à son regard : son professeur de peinture a su lui inculquer l’art de trouver le particulier dans le commun. Depuis lors il fait sienne un peu plus chaque jour la déclaration de Kant : « L’art ne veut pas la représentation d’une chose belle mais la belle représentation d’une chose ». Après des années de perfectionnement dans la prise de vue et le développement argentique il est, à 23 ans, Président du club photographique de l’Université d’Orléans et s’associe avec cet établissement pour la promotion du campus à l’international via une exposition virtuelle « Ombre et Lumière ». L’année suivante, il est co-fonda